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 Novus Aquinae Sapientiae Liber : Livre I - La connaissance du Monde et de la Foy

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Marc du Chateau
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MessageSujet: Novus Aquinae Sapientiae Liber : Livre I - La connaissance du Monde et de la Foy   Novus Aquinae Sapientiae Liber : Livre I - La connaissance du Monde et de la Foy EmptyJeu 20 Aoû 2015 - 23:19

Novus Aquinae Sapientiae Liber : Livre I - La connaissance du Monde et de la Foy Jcc4uVO

Marco Castello a écrit:
Novi Aquinae Sapientiae Libri,

Recueil des connaissances du Monde, Livre premier.

Recueilli par Marc Amédee du Chateau, Frère bibliotécaire de l'Ordre Thomiste, austrement connu comme Marco Castello lors de son Rectorat, dans les mois d'Aout 1463.


Dernière édition par Marco_castello le Jeu 20 Aoû 2015 - 23:30, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Novus Aquinae Sapientiae Liber : Livre I - La connaissance du Monde et de la Foy   Novus Aquinae Sapientiae Liber : Livre I - La connaissance du Monde et de la Foy EmptyJeu 20 Aoû 2015 - 23:26

Chapitre I : La Preche de Neajdlaf



Bibliotécaire Marco Castello a écrit:
Note du bibliothécaire : Cette oeuvre est considéré par la Sainte Eglise comme utile, et intégré à la Bibliomélie, d'où cette copie est tirée, déjà en 1455. Il s'agit d'une réduction d'une œuvre perdue écrite par n certain Neajlaf, par un feu cardinal, Jeandalf.

Le texte traite de l'existence des connaissances d'une catégorie spéciale de personnes, les Newbie.


Il y bien longtemps, je venais de dire ma messe dominicale, quand une foule, un peu bruyante pour ce lieu sacré, jeta au pied de l'autel un être aux yeux hagards et à la vêture des plus fantaisiste.
Mes villageois parlaient tous en même temps, mais, je finis par comprendre que, s'il m'avaient amené cet étranger, c'est que pour eux il était possédé.
Il disait que c'était sa première connexion depuis son ordinateur et qu'il cherchait la Faq ou au moins un guide pour l'aider à démarrer.

M'approchant du pauvre hère, je me rendis immédiatement compte que c'était la première fois qu'il voyait un prêtre aristotélicien, ou du moins qu'il n'avait pas une bonne opinion d'eux.

- Bonjour mon enfant, je suis, Neajdlaf ,le curé de ce village,
Comment vous nomme-t-on ?

- L'on me nomme Newbie, contrairement à mon apparence je suis un elfe magicien, à la recherche de l'anneau des anciens
Un villageois m'interpella :
- Vous voyez bien mon père, il faut appeler l'Inquisition, ou les exorcistes, il est possédé que je vous dis.

- Du calme, mon fils, l'Inquisition a d'autres chats à fouetter, son but est de lutter contre les hérétiques reconnus et non pour brûler celui qui se perd un peu.
Je sais que certains annoncent à l'enfant qui ne mange pas ses légumes que la méchante Inquisition va venir les brûler mais ce n'est pas son but ici. Quant aux exorcistes, attendons de voir ce qu'il en est de notre ami.

Le vagabond, l'air toujours aussi perdu, cria :
Bon alors on m'explique ? Et qui peut me donner un peu de sa confiance ?

-Chaque chose en son temps mon fils. Pour vous prendre pour un elfe magicien vous devez réellement avoir eu un gros coup sur la tête. Alors écoutez l'histoire de nos royaumes.
"A l'origine du monde il n'y avait que Dieu immobile et plein d'amour, il a défini l'univers et accompli une série de miracles pour arriver à la création des animaux, des plantes et des humains. Donc soit vous êtes une plante, soit un animal, soit un humain.
Ensuite Dieu n'a laissé la parole qu'aux humains et à une créature sans nom qui tente de pervertir l'humanité.
Donc comme vous ne pouvez être cette créature qui n'a que la forme des ombres, vous ne pouvez être qu'humain.

-Ah oui, je vois mais, si je le veux, je peux être magicien quand même ? rétorqua l'étranger.

-Vous pouvez utiliser des tours pour divertir les foules mais aucun humain n'a de magie en lui. Certes, certains élus semblent bien avoir réalisé des chose prodigieuse, mais c'est grâce à leur foi en Dieu et non à une quelconque magie païenne.
- Bon admettons, mais Moïse ? Il a bien fait de la magie, non ? Hein ! Là je vous tiens non ?

- Je ne connais pas ce Moïse, j'ai bien lu des textes le concernant mais c'était des textes pour distraire les anciens, comme l'histoire de Noé et autres textes anciens qui circulent parfois.

- Bien ils sont dans la Bible non ?

- Pas dans celle de l'Eglise officielle des royaumes en tout cas. Je vais vous raconter notre histoire en quelques mots :

Dieu créa l'univers. Dans l'univers, Il créa le monde. Et Il peupla le monde de diverses espèces de créatures. Mais chaque espèce se croyait la préférée de Dieu, sauf l'espèce humaine, car elle connaissait le sens de la vie: l'amour. Dieu récompensa alors les humains en les nommant "Ses enfants". Mais les enfants de Dieu s'abandonnèrent au péché, encouragés par une des créatures ainsi rejetées par Dieu, a qui Il ne donna pas de nom. Dieu punit donc Ses enfants en détruisant leur cité, et ils s'éparpillèrent. N'ayant pas compris la punition, ils s'inventèrent des dieux multiples. Alors, Dieu, pour rappeler aux humains le sens de la vie, confia Son message à Aristote. Et ce message trouva sa perfection avec Christos (parfois nommé Jéisus Chistos).

Le vagabond demanda alors s'il devait oublier tout ce qu'il connaissait.

Je tentai donc de lui répondre :
- Si ce que vous croyez connaître n'est pas directement lié à l'histoire des Royaumes et que vous désirez intégrer notre vérité historique, il y a sans doute beaucoup de chose à oublier oui.
Le plus simple est parfois de tout oublier et de remettre à jour ses connaissances par des textes validés du royaume. N'oubliez pas que vous n'êtes qu'un vagabond encore il faudra du temps pour vous instruire et devenir un érudit.

Notre religion porte le nom d'église Aristotélicienne et est de source Aristochrétienne, c'est à dire qu'elle s'inspire à la fois des écrits d'Aristote, des Royaumes et de Christo.
Son message est que pour se rapprocher de Dieu il faut se rapprocher du bonheur et trouver l'amitié aristotélicienne. Cette amitié n'est pas une amitié débridée mais une amitié respectant certaines règles dont la principale est qu'elle doit être désintéressée. Bien sûr, il y a différents type d'amitiés, mais vous trouverez ça dans nos bibliothèques où par vous même.
Il y a dans chaque village un maire qui s'occupe de politique et de la gestion de la ville et surtout de son commerce. Il y a aussi un curé qui, lui s'occupe de religion et de la gestion de la foi des paroissiens.
Le curé et le maire se doivent de collaborer au bien des citoyens et si l'un des deux juges que l'autre ne remplit pas sa mission, il peut intervenir pour tenter d'arranger les choses. C'est pour cela que certains maires s'occupent de religion et que certains clercs s'occupent de politique.
Au-dessus vous avez le comte pour la politique et l'évêque pour la religion, mais vous découvrirez tout ça par vous-même, sachez juste que les guides politiques sont choisis par les citoyens lors d'élection, alors que les guides religieux sont nommés et révoqués par la hiérarchie de l'Eglise. C'est pour ça que si le peuple veut élire son curé comme Maire c'est le choix du peuple, et la hiérarchie de l'église ne ferra que veiller à ce que le clerc continue principalement à guider les citoyens sans oublier sa responsabilité de clerc.

Le vagabond semblait avoir compris.
-Ah oui, je vois, c'est plus clair déjà, et pour le reste que dois-je faire ? Pour manger ? Pour gagner ma vie ?

- Cela, mon fils, est moins de mon domaine, mais voici une liste de documents qui vous aideront à trouver votre place.

Liste de la Bibliothèque

- Merci mon ami, je vais voir si je trouve ma voie, dit le vagabond en attrapant son sac et sa bourse. Je vais de ce pas prendre contact avec les villageois à la taverne pour leur montrer que je ne suis pas possédé... et qu'ils peuvent me donner leur confiance.

Je souriais en le voyant partir, et je lui criai :
-N'hésitez pas à me contacter en cas de besoin.

J'ai appris plus tard que le vagabond était devenu un grand seigneur et que s'il n'avait pas rejoint l'église aristotélicienne au moins il n'avait pas d'idée préconçue sur elle et ne se laissait pas raconter n'importe quoi.
Il faisait ses choix en connaissance de cause et non pour faire plaisir aux chimères de Hyérel.


926 après Christos, tiré des mémoires d'un curé de campagne par Neajdlaf


Dernière édition par Marc du Chateau le Lun 5 Sep 2016 - 21:02, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Novus Aquinae Sapientiae Liber : Livre I - La connaissance du Monde et de la Foy   Novus Aquinae Sapientiae Liber : Livre I - La connaissance du Monde et de la Foy EmptyJeu 20 Aoû 2015 - 23:29

Chapitre 2 : Présentation de l'aristotélisme, par Frère Roger



   Qu'est ce que l'Église Aristotélicienne ?


   L'Église Aristotélicienne, fondée par Christos et ses disciples, regroupe en son sein toute la communauté des Aristotéliciens. Des guides, les clercs, enseigneront aux hommes et effectueront les rituels nécessaires à leur salut. Certains aristotéliciens se retireront loin des excès du monde dans un monastère, pour vivre reclus dans la fraternité et la vertu. Le siège principale de l'Église Aristotélicienne se trouve à Rome, véritable lieu de convergence de tous les religieux des royaumes. Le pape et la curie, sont les garants du Livre des vertus et du bon fonctionnement de l'Église à travers les royaumes.

   L'Église est ouverte à tous, dès le niveau 0, la voie de l'Église au niveau 3 permettra de vous engager corps et âme au service de la sainte Église Aristotélicienne.

   Qu'est ce que le Livre des vertus ?


   Le Livre des vertus est la compilation de tous les textes sacrés de l'Église Aristotélicienne, rédigés par les Pères de l'Église aristotélicienne et traduits et recopiés par les nombreux théologiens et copistes de l'Église actuelle. Le Livre se compose en quatre volumes : Le premier aborde les premiers temps de l'humanité, de la création du monde à l'avènement des prophètes. Le second ouvrage nous raconte la vie des deux prophètes aristotéliciens ayant tous deux eus la révélation de Dieu : le premier, Aristote, grand sage devant l'éternel, ses enseignements ont façonné le monde et la pensée des Hommes. Le second, Christos, miroir de la divinité, illustre par sa vie, il est le modèle absolue de tout Aristotélicien. Le troisième volume est consacré aux saints Aristotéliciens qui ont peuplé le monde Aristotélicien tout au long de l'Histoire, devenant comme Christos des modèles à imiter. Enfin le dernier volume s'accorde à expliquer les sacrements, la liturgie Aristotélicienne, les prières et autres rites aristotéliciens aux laïcs et aux clercs des royaumes. Seuls les deux premiers volumes du Livre des vertus sont à lire pour les novices.

   Qu'apporte le Livre des vertus ?

   Le livre des vertus apporte les messages et les informations essentiels à l'humanité traitant de l'origine du monde, de sa physique et des débuts de la vie. L'histoire des premiers hommes y est conté, d'Oanylone la maudite à la venue d'Aristote. Vous y rencontrerez la tentatrice Créature sans nom, mais aussi les 7 princes-démons peuplant les 7 enfers, ou encore les 7 archanges du paradis. Aristote et Christos seront les guides de chaque homme et femme, Aristote par son savoir, son enseignement et sa sagesse, Christos par sa vie et sa foi. Eux deux vous ferons découvrir les idées majeures qui gouvernent la pensée des Aristotéliciens
   Le livre des vertus est un guide pour chacun, un guide spirituel, moral et politique. Les messages essentiels adressaient par le Très haut y sont transcris, la voie de la vertu y est gravée.

   Qui sont Christos et Aristote pour notre église ?

   Au IVe siècle avant Christos, un jeune homme grec, brillant philosophe et théologien, eu la première révélation divine. Dieu en personne vint lui transmettre Son divin message. il lui expliqua les principes de la divinité unique et de la vertu, concepts difficiles à comprendre pour la masse des païens d'alors. Ainsi, Aristote devint le premier prophète du Très Haut. Cependant, je tiens à préciser qu'un prophète étant celui qui révèle la parole divine, il ne peut être lui-même Dieu. En d'autres termes, malgré toutes ses qualités, Aristote n'était qu'un homme, pas un dieu. C'est une erreur souvent faite.

   Nombreux furent ceux qui écoutèrent les saintes paroles du prophète Aristote. Mais plus nombreux encore furent ceux qui restèrent sourds et persistèrent dans leur erreur, vouant leur âme à une éternité de supplices. C'est alors que Dieu nous transmit la deuxième moitié de Sa révélation. En l'an un naquit l'homme le plus proche de la perfection qui ait jamais existé. Il se nommait Iésu Christos. Il est à noter que lui non plus n'était pas de nature divine, mais bel et bien un humain détenteur de la vérité divine: le deuxième et dernier prophète.

   Il vint compléter le message transmit par Aristote. Autant ce dernier expliqua qui est le Dieu unique et ce qu'est la vertu, autant Christos nous montra le chemin qu'il nous fallait entreprendre pour atteindre le Paradis en appliquant les préceptes déjà révélés par son prédécesseur. Sa vertu était si grande que, partout où il allait, des miracles se firent. Il n'en était pas l'auteur, n'étant pas Dieu, mais le vecteur, par sa si grande vertu. Il fonda alors l'Eglise, nommant ses douze apôtres (6 hommes et 6 femmes) les episkopos (évêques) et leur ordonnant d'aller convertir le monde entier afin de sauver toutes les âmes qu'ils pourraient.

   Voilà qui furent Aristote et Christos. Deux prophètes qui nous transmirent la révélation divine, le message de l'un ne pouvant se comprendre sans l'autre (erreur que font les Spinozistes) et auxquels nul autre message ne peut être ajouté sans en détourner le sens (erreur que font les Averroïstes).

   Aucun d'eux ne fut Dieu, mais le Très Haut les bénit pour leur vie vertueuse.


Dernière édition par Marco_castello le Ven 21 Aoû 2015 - 10:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Novus Aquinae Sapientiae Liber : Livre I - La connaissance du Monde et de la Foy   Novus Aquinae Sapientiae Liber : Livre I - La connaissance du Monde et de la Foy EmptyJeu 20 Aoû 2015 - 23:31

Chapitre III : Les éléments de Foy, par Zabouvski, Préfet de la Bibliomélie.




Tout bon Aristotélicien croit dans les éléments suivants:

1. Dieu, le Très Haut, est parfait et tout ce qui existe a été conçu par Lui.
2. Il a créé les humains pour les aimer et pour qu’ils L’aiment en retour.
3. L’amour pour Dieu se fait par la communion avec Lui (prières) et par la recherche de la Vertu. Pratiquer le péché revient à se détourner de Dieu, à faire le mal.
4. Tout Aristotélicien se doit de se boucher les oreilles lorsque la Créature Sans Nom tente de le corrompre (voir la Genèse).
5. Les vertus sont les suivantes: Tempérance, Amitié et Justice.
Les péchés sont les suivants: Gourmandise, Luxure, Orgueil, Acédie (=perte de foi), Avarice, Colère et Envie.
6. A la fin des temps, Dieu détruira le monde et tuera tous les hommes restants: ce sera l’Apocalypse. Il fera alors se réveiller tous les morts pour les juger pendant le Jugement Dernier.
7. Un non-Aristotélicien ou un Aristotélicien s’adonnant au péché finira en Enfer.
8. Seuls les Aristotéliciens pratiquant la Vertu iront au Paradis.
9. Pour nous guider, Dieu a révélé Sa parole à deux humains, afin qu’ils l’enseignent au monde: Aristote et Christos.
10. Aristote est le prophète de Dieu. Il nous a enseigné la raison afin de s’élever vers Dieu.
11. Christos, le messie, guide et miroir de la divinité, est la part spirituelle de l’Aristotélisme. Il a révélé au monde comment atteindre la perfection spirituelle. Il fut autrefois appelé Jésus Christ.
12. L’Eglise Aristotélicienne est la représentante d’Arsitote et de Christos sur terre. Elle a pour objectif de guider les humains vers le Salut de leurs âmes (=aller au Paradis).
13. Combattre l’Eglise Aristotélicienne revient à combattre Aristote, Christos et Dieu Lui-même, et donc se vouer à l’Enfer, et ce, même si on la combat au nom d’Aristote, de Christos ou de Dieu Lui-même.
14. Tous les aristotéliciens font partie d’une même communauté. L’amitié Aristotélicienne consiste à être conscient de cette fraternité et à la sublimer. Elle est la forme parfaite du lien entre les humains et la base de toute société humaine non chaotique.
15. L’homme et la femme sont égaux devant Dieu.
16. Le travail est oeuvre d’Humilité. Le pratiquer permet de se rapprocher de Dieu. L’oisiveté est donc un péché.

Les dix Commandements aristotéliciens:

1 ; Un seul Dieu tu adoreras et aimeras parfaitement.
2 : Son Saint Nom tu respecteras, fuyant blasphême et faux serment.
3 : Le jour du Seigneur garderas, en servant Dieu dévotement.
4 : Ton père et ta mère honoreras, tes supérieurs pareillement.
5 : Meurtre et scandale éviteras, haine et colère Identiquement.
6 : La pureté observeras, en tes actes soigneusement.
7 : Le bien d'autrui tu ne prendras, ni retiendras injustement.
8 : La médisance bannira, et le mensonge également
9 : En pensées, désirs, veillera à rester pur entièrement.
10 : Bien d'autrui ne convoiteras pour l'avoir malhonnêtement.


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MessageSujet: Re: Novus Aquinae Sapientiae Liber : Livre I - La connaissance du Monde et de la Foy   Novus Aquinae Sapientiae Liber : Livre I - La connaissance du Monde et de la Foy EmptyVen 21 Aoû 2015 - 10:36

Chapitre IV : De la beauté de l’univers, du nombre d’or et des desseins du Très-haut


Selon de nombreux savants aristotéliciens et illustres théologiens romains du passé, il existe une mesure divine qui rendrait beau tout ce qui répondrait à cette proportion bien précise. Ce nombre divin aurait des propriétés mathématiques et esthétiques fabuleuses. Il serait la matérialisation de l’étincelle divine dans la nature et la tentative humaine de rendre hommage au Très-Haut en bâtissant des monuments à sa gloire en respectant les divines proportions. Nous y voyons aussi la représentation physique du concept philosophique complexe du juste milieu Aristotélicien auquel tout homme et tout chose doit tendre pour rejoindre le dessein divin.

Le « nombre d’or» se dit également « Phi », en hommage à un théologien et architecte grec nommé Phidias, à qui l’on doit le Parthénon de l’Acropole d’Athènes. Merveille du monde antique, le Parthénon aurait en effet été construit selon des mesures divines bien précises, telles que sa façade s’inscrit dans un « rectangle d’or », c'est-à-dire dont le rapport de la longueur est égal à Phi. Le Saint-Office nous apprend que ce nombre est en fait la résolution d’une équation de second degré relativement simple : x² - x - 1 = 0. La solution positive se nomme « phi », se note en valeur exacte (1+v5)/2 (où "v" est la racine carrée) et est égale à 1.6180339887498 …
Que Dieu est grand et beau, l’univers est à son image !

Mais en quoi ce nombre étrange, issu des desseins du Très-Haut, peut-il bien être synonyme de beauté ? La réponse se trouve à l’origine en Egypte : il y a plusieurs millénaires fût bâtie Kheops, la plus haute pyramide de l’époque pharaonique. La hauteur d’une de ses faces triangulaires divisée par la moitié du côté de la base donne en effet le « Phi », dont la révélation fut donnée aux hommes par le Très-Haut. Les pyramides sont en effet le symbole spirituel de l’Egypte antique, et sont la première preuve historique de l’utilisation de la divine proportion. Le secret du nombre d’or serait passé ensuite passé grâce entre autre au précurseur pré-aristotélicien, le théologien et géomètre Pythagore, puis dans toute la civilisation grecque, qui s’en seraient à leur tour servis pour donner à bon nombre de leurs édifices religieux de « divines » proportions aristotéliciennes.

Le prophète Aristote écrit lui-même en sa « Poétique », dans un chapitre sur l'esthétique métaphysique, que la beauté de la nature résulte de certaines proportions et de certaines mesures et rythmes harmonieux. la Sainte Eglise Romaine Aristotélicienne a donc suivi l’inspiration de son prophète et a à son tour adopté le nombre d’or pour matérialiser les desseins du Très-Haut. On le retrouve en effet à partir du XIIe siècle dans certains édifices. C’est notamment le cas de la divinement belle cathédrale d’Amiens. Bon nombre de ses dimensions répondent en effet à la divine proportion. Entre autres, la longueur de la cathédrale, depuis le portail (dont les dimensions dépendent de lui-même de Phi) jusqu’à l’autel, divisée par Phi donne exactement le centre de la cathédrale, au dessus de la nef centrale. Mais les façades de nombreuses autres cathédrales ont également révélé l'utilisation fréquente de la divine proportion les rendant d’une subtile harmonie, mêlée de pieuse théologie et rationalité aristotélicienne.


Venons en aux divines propriétés mathématiques du nombre d’or. En voici deux pour le moins troublantes : son carré s’obtient en lui ajoutant 1, et son inverse en lui ôtant 1. De plus, un célèbre théologien et mathématicien italien a un moyen permettant mathématiquement d’obtenir une approximation de plus en plus précise de ce nombre. Il s’agit de la célèbre suite de Fibonacci: Fn = Fn - 1 + Fn – 2 si on note Fn le nième nombre de Fibonacci. Chacun des termes de la suite est égal à la somme des 2 nombres précédents. Voici donc les premiers que l’on obtient : 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34, 55, 89 … En effet, 3+5 = 8 ; 5+8 = 13 ; 8+13 = 21 etc.

Fibonacci obtins cette suite à partir d’une question sur la reproduction et la prolifération d’une population de lapins : « Possédant initialement un couple de lapins, combien de couples obtient-on en douze mois si chaque couple engendre tous les mois un nouveau couple à compter du second mois de son existence ? ». Le lien avec le nombre d’or ? Il apparaît à partir de 3, en divisant chacun des termes par son précédent. Plus on avance dans la suite, plus ce rapport se rapproche du nombre d’or.
Voici un exemple :
3/2 = 1.5
5/3 = 1.666 …
89/55 = 1.61818 …
10946/6765 = 1.61803399 …

Ce qui, en comparant, atteint déjà une approximation de plus d’un millionième du nombre d’or … La suite de Fibonacci apparaît également lorsqu’on cherche à calculer tous les degrés de Phi.

Mais à quoi peut bien correspondre le Phi issu des desseins du Très-Haut, dans l’idéal de la beauté ? Ce nombre à donner des vertiges n’a pourtant pas grand-chose d’esthétique, et ressemble plutôt à un jeu de mathématiciens. Mais en fait, la divine proportion permet de fabriquer le dodécaèdre. Il s’agit d’un polyèdre à douze faces, qui fait partie des cinq solides de Platon. On compte en effet :
- le tétraèdre, symbole du Feu ;
- l’octaèdre, symbole de l’Air ;
- l’icosaèdre, symbole de l’Eau ;
- le cube, symbole de la Terre ;
- le dodécaèdre, symbole de l’Univers.
Ce dernier est en effet le plus complexe, et se forme curieusement à partir de Phi, qui trouve grâce à la symbolique du dodécaèdre tout son intérêt esthétique. Ainsi, en plus de ses surprenantes propriétés mathématiques, le nombre d’or rentre dans une perspective religieuse, et permet à n’importe quel objet répondant à ses proportions d’être plus proche de Dieu, et ainsi d’une beauté quasi divine.

Mais cette beauté qu’insuffle le nombre d’or à tout ce qui répond à ses proportions, quelle est-elle ? Nous pouvons lui donner plusieurs significations. On peut en effet la trouver comme une application directe de la pensée d’Aristote, pour qui l’harmonie résultant de proportions (comme la divine dont il est ici question) se fait alors le fondement même de la beauté du monde. Mais on trouve également la beauté dans les théories de son professeur Platon : le monde est une image plus au moins exact de principes absolus appelés Idées (« eidos » en grec). Les Idées s’incarnent dans les objets, à travers lesquels le sage peut reconnaître la beauté. Car une chose est belle si elle est exactement ce qu’elle doit être de par sa nature, c'est-à-dire si elle s’approche au plus de l’Idée même de ce qu’elle est. La divine proportion permet donc aux choses d’être plus belles, en les rapprochant du monde des Idées que seule la raison peut appréhender. Mais il s’agit également de la Beauté, en tant que principe esthétique absolu et divin, appréciable par l’Homme, quelles que soient ses opinions sur de quelconques normes esthétiques. N’importe quelle création reconnaissant la divine proportion doit ainsi être appréciable par l’humanité toute entière, car celle-ci peut y voir le sublime et la perfection de la création de l’Être divin. Car l’œuvre de Dieu n’est-elle pas le sublime par excellence ?

Par Etiled, curé de Narbonne et Frère Roger, Théologue du Saint Office.
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MessageSujet: Re: Novus Aquinae Sapientiae Liber : Livre I - La connaissance du Monde et de la Foy   Novus Aquinae Sapientiae Liber : Livre I - La connaissance du Monde et de la Foy EmptyVen 21 Aoû 2015 - 10:42

Intermède.



Citation :
Prière à Saint Arnvald,
Patron aristotélicien du tryptique Justice, Vérité et Intégrité


SAINT ARNVALD, tant que tu as vécu parmi nous
Tu as été l’avocat des pauvres,
Le magistrat impartial, sévère mais juste,
La Providence de tous les justiciables ;
Écoute aujourd’hui notre prière.
 
Obtiens nous d’aimer la justice comme tu l’as aimée.
Fais que nous sachions défendre nos droits,
En cherchant avant tout la réconciliation et la paix.
Pour que « justice soit rendue dans l’amour aristotélicien»,
Sans indulgence pour la culpabilité d’un ami ou d’un puissant.
 
Guide nous sur la chemin parsemé d’embûches de l’intégrité,
Capable de résister à l’attrait du pouvoir et des richesses,  
Respectueux de la parole donnée et de l’idéal d’honneur chevaleresque,
Protège nous de la tentation de la facilité et de la créature sans nom.
 
Toi, le modèle du prélat humble,
Qui parcourais nos campagnes en quête de vertu
Bouleversant les foules par le feu de ta parole
Et le rayonnement de ta vie,
Obtiens à notre pays les hommes vrais il a besoin.

Saint Arnvald le justicier, priez pour nous,
Aide nous à concilier l’idéal du juste milieu aristotélicien
Avec ton exemple de quête de Justice, de Vérité et d’Intégrité


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MessageSujet: Re: Novus Aquinae Sapientiae Liber : Livre I - La connaissance du Monde et de la Foy   Novus Aquinae Sapientiae Liber : Livre I - La connaissance du Monde et de la Foy EmptyVen 21 Aoû 2015 - 10:46

Les vertus et les péchés



Considérations générales



Dieu nous a créés à partir de Lui. Nous faisons donc partie intégrante de Lui et notre existence est vouée à le servir.

Ainsi, vivre dans la vertu consiste à vivre comme Dieu le veut. Vivre dans le péché consiste à nier la volonté divine et donc à nier notre Celui dont nous faisons partie.

De ce fait, les humains sont naturellement des êtres sociaux, car vivre en communauté, c’est vivre en accord avec notre statut de composants de Dieu. C’est dans cette logique que se traduit la communauté Aristotélicienne, permise par le sacrement du baptême.

Dieu est parfait. Il réunit donc en Lui toutes les vertus, en leur donnant tout leur sens. Etant à la fois faits d’esprits et de matière, nous autres humains pouvons tendre vers cette perfection, mais jamais l’atteindre. Un saint (ou une sainte) se définit donc comme une personne qui se rapproche de la perfection par la vertu, pas comme une personne qui l’a atteint, car nous ne sommes pas Dieu.

Le péché absolu serait la négation totale de la nature de Dieu. Comme tout fait partie de Dieu, cet état de péché absolu est impossible à atteindre, car ce serait la négation totale de ce que nous sommes. Personne, pas même Dieu, ne peut atteindre cet état, bien que notre nature d’être imparfait nous rend capables d’y tendre.

La vertu parfaite, de nature divine, est divisée en sept vertus, afin que nous puissions plus facilement nous en rapprocher: l’amitié, la conservation, le don de soi, la tempérance, la justice, la plaisir et la conviction. A chacune d’elles s’oppose un péché: (respectivement) l’avarice, la gourmandise, l’orgueil, la colère, l’envie, l’acédie et la luxure.

Tout être, excepté Dieu, se trouve donc entre chacun de ces extrêmes. Ainsi, tout être excepté Dieu se trouve entre l’amitié et l’avarice. Il ne peut jamais les atteindre. Seul Dieu est de parfaite vertu et personne n’est de pur péché.

Nous ne devons donc pas espérer atteindre la perfection dans une ou plusieurs vertus, car cela est impossible et donc péché d’orgueil. Nous devons plutôt rechercher le Juste Milieu entre chaque vertu et chaque péché.

Le Juste Milieu ne signifie pas un milieu mathématique, à égale distance de ces deux extrêmes, mais une tendance à se diriger vers la vertu en étant conscient de l’impossibilité de l’atteindre.

Des vertus et des vices correspondants


L’amitié est la faculté de se préoccuper du sort d’autrui. Elle est empathie, charité, entraide, réciprocité des rapports sociaux, amour du prochain… A l’amitié correspond l’avarice, qui est le vice de l’être dont l’égoïsme n’a d’égal que le mépris de l’autre.

La conservation est la faculté d’œuvrer à sa propre survie. Elle est la conscience de ses besoins premiers en nourriture, en eau, en sommeil. A la conservation correspond la gourmandise, qui est l’abus du plaisir des besoins premiers, vice de ceux qui n’ont pas la mesure des nécessités de leurs subsistance.

Le don de soi, est la faculté de se sacrifier au profit de la communauté aristotélicienne et de la république, abstraction faite de sa propre individualité. Elle est la conscience de faire partie d’un tout. Au don de soi correspond le vice de l’orgueil, qui est le sentiment de pouvoir vivre sans la cité, ou d’être capable d’atteindre le statut de divin.

La tempérance est la faculté de se modérer, de suivre la voie du juste milieu qu’exige sa condition de croyant, de faire preuve de compréhension à l’égard de ses semblables. A la tempérance correspond la colère, qui est le vice de celui qui s’abandonne à sa haine de l’autre, ou qui de toutes ses forces tente de lutter contre sa condition.

La justice est la faculté de l’être à faire preuve de magnanimité, à reconnaître la valeur de l’autre, à identifier l’intérêt d’autrui. A la justice correspond l’envie, qui est le vice de celui qui désire bénéficier des justes récompenses attribuées à autrui, ou de celui qui convoite les biens ou le bonheur de son semblable.

Le plaisir est la faculté qu’a l’homme d’œuvrer à réunir les conditions de son propre bonheur. Elle est la conscience de soi, de son corps, de son âme, et des besoins de ceux-ci pour rendre son existence heureuse et facile. Au plaisir correspond l’acédie, qui est le vice de celui qui entre en dépression spirituelle, qui reste passif, qui n’a plus goût à la vie, et qui ignore sa propre satisfaction.

La conviction est l’espérance en un avenir plein de promesses. Elle est plus largement la conscience des besoins et des intérêts futurs de la communauté des croyants, des nécessités de la conservation de l’espèce (donc de la reproduction). A la foi correspond la luxure, qui est le vice de celui qui se complaît dans l’abus des choses de la chair et dans le nihilisme le plus total.
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Marc du Chateau
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MessageSujet: Re: Novus Aquinae Sapientiae Liber : Livre I - La connaissance du Monde et de la Foy   Novus Aquinae Sapientiae Liber : Livre I - La connaissance du Monde et de la Foy EmptyLun 28 Mar 2016 - 22:07

Citation :


    ........Novus Aquinae Sapientiae Liber : Livre I - La connaissance du Monde et de la Foy Rdo0

    Du caractère sacré et perpétuel du baptême
    Texte théologique et canonique sur les fondements du sacrement du baptême





    Le baptême est le premier des sacrements qu’un fidèle reçoit dans sa vie. Il infuse l’état de
    grâce pour la première fois dans l’âme du baptisé et efface, comme nous l’enseigne Christos,
    les péchés qui ont été commis avant l’obtention du sacrement baptismal. Par ce rite, il devient
    un fidèle aristotélicien. Ainsi nous est relaté les actes et paroles de Christos dans sa Vita au
    chapitre XII :


      « Alors, Christos s’approcha de la fontaine, et dit encore au Centurion : "Par la grâce
      de l’éternel, je vais te laver de tes péchés, te ceignant d’eau, source de vie". Et Christos
      plongea ses mains jointes sous le jet de la fontaine. Il aspergea la figure du Centurion
      de cette eau en chuchotant ces paroles : "Seigneur, daigne laver cet homme de ses
      péchés, et lui donner ainsi une nouvelle naissance parmi les croyants ! Au nom du Très
      Haut. Amen". »

    Le baptême apparaît donc comme une nouvelle naissance. Il fait renaître en Dieu celui qui
    le reçoit, quelle que soit les actions perpétrées ou les paroles prononcées. Son âme est lavée,
    devenue immaculée. Recevoir le baptême aristotélicien c’est entrer dans la Communauté
    Aristotélicienne que forme l’Église de Dieu sur Terre. C’est le premier pas vers le Salut de
    l’âme au Paradis solaire qui est le domaine du Très-Haut. Car c’est par le baptême que l’on
    reçoit la grâce. Et la grâce aide à la sanctification du fidèle. Ce lien de communication et de
    communion avec Dieu permet à la foi du fidèle d’être vivifié, d’imprégner sa vie des valeurs
    spirituelles et des vertus aristotéliciennes. C’est là l’efficacité réelle du sacrement du baptême
    qui sème la graine sanctifiante menant au Salut. Comme l’on dit les Prophètes dont le message
    continue d’être diffusé par l’Église, « le Très-Haut sauve et sanctifie les hommes au
    travers des sacrements qui sont les moyens les plus sûrs, mais non les seuls, d’accéder au
    Salut ».

    Mais si l’on entre dans la vie aristotélicienne par le baptême comme notre naissance nous fait
    entrer dans la vie terrestre, cela suppose qu’il y ait une possibilité de mort. Se pose donc la
    question de la solubilité du baptême. Car il est dit au chapitre XII de la Vita du prophète
    Christos :


      « Puis, Christos nous appela à lui, nous, ses apôtres et, les uns après les autres, il
      nous ceignit de l’eau de la fontaine, nous faisant naître à nouveau. Il nous dit: " Mes
      apôtres, tant hommes que femmes, par la grâce de Dieu, vous voici lavés de vos
      péchés. À vous de Lui montrer que vous saurez vous montrer digne de cet honneur
      qu’Il vous fait, car le sacrement du baptême pourra être retiré à quiconque en trahit
      l’essence". »

    Cependant Christos affirme également que, comme le mariage, le baptême est un engagement
    à vie. Ces paroles rapportées dans le chapitre XIII de sa Vita apparaissent dés lors de prime à
    bord contradictoires :


      « Lorsque deux êtres s’aiment d’un amour pur et qu’ils souhaitent perpétuer notre
      espèce par la procréation, Dieu leur permet, par le sacrement du mariage, de vivre leur
      amour. Cet amour si pur, vécu dans la vertu, glorifie Dieu, parce qu’Il est amour et que
      l’amour que les humains partagent est le plus bel hommage qui puisse lui être fait.
      Mais, comme le baptême, le mariage est un engagement à vie, aussi, Natchiatchia,
      choisis judicieusement, car une foi que tu auras épousé Yhonny, vous ne pourrez plus
      vous y soustraire »
      .

    Il devient alors nécessairement important de nous interroger sur les fondements de la vie en
    tant que fidèle aristotélicien. C’est avant tout comme nous l’avons dit la recherche du Salut
    dans le Paradis Solaire et l’amour de Dieu pour Lui-même. Ainsi apparaît-il que la vie
    aristotélicienne n’est pas uniquement la vie terrestre telle qu’on l’entend au sens physique du
    terme, mais la vie dans le temps et l’éternité des Cieux.

    Ainsi qu’est-ce que la mort aristotélicienne ? C’est la damnation, se détourner de Dieu, mourir
    aux yeux du Très-Haut, privé de Sa vision béatifique et de l’amour de nos frères en l’Église.
    La seule vraie mort pour un aristotélicien, c’est l’enfer lunaire. De la sorte, lorsque Christos
    dit que le baptême est un engagement à vie, il parle de toute notre vie, tant terrestre que
    céleste. Or, un damné est mort spirituellement. Son sacrement de baptême comme tous les
    sacrements qu’il a pu recevoir ne lui sont plus d’aucune utilité puisque le lien qui le liait à
    Dieu et par lequel il participait à Sa grâce lui est perdu. Ainsi est le vrai sens des paroles de
    Christos qui nous disait d’être digne sur terre de notre baptême au risque qu’il nous soit
    enlevé dans l’éternité, occasionnant souffrances et peines pour toujours.

    C’est ainsi que l’on en vient à dire que les sacrements, qui sont des « dons infiniment gracieux
    et gratuits du Tout-Puissant envers la race humaine, sont éternels et perpétuels ». Ipso facto,
    cette miséricorde infinie du Très-Haut nous amène à affirmer que le baptême est un sacrement
    indissoluble, car seul lien perpétuel et continu qui le lie à Dieu et lui permet d’accéder, hors
    du péché, aux grâces sanctifiantes dont Il est la source. Car seul le péché rompt le lien qui
    nous unit à Dieu. Et comme l’obtention de l’ensemble des sacrements aristotéliciens est
    subordonnée à l’existence du rite baptismal, sans baptême, point de confession possible et
    donc de sacrement de pénitence qui en découle. Le baptême dissous, le fidèle excommunié
    serait donc définitivement condamné à l’enfer sélénite, contraint à l’impossibilité de recevoir
    le sacrement de pénitence faisant suite à la confession de ses péchés.

    Or Dieu étant pardon et amour, il ne saurait-être concevable qu’Il condamne à l’éternité des
    enfers les fidèles potentiellement contrits. Par ailleurs, l’Église, dans Sa coutume et Son
    ministère a déjà à de nombreuses reprises ouvert les bras à ceux qui se tournent vers Elle et
    Lui demandant humblement, contrits et pénitents, l’absolution de leurs péchés et la
    réintégration de leurs corps et de leurs âmes dans la communion de l’Église et des fidèles dans
    l’espoir du Paradis Solaire et des grâces salvatrices du Très-Haut. Aussi, comme le sacrement
    du pardon et subordonné à la réception du sacrement du baptême, nous en venons à constater
    que le sacrement du baptême ne peut-être dissous, faute de quoi, un fidèle excommunié de
    pourrait jamais réintégrer la communauté des fidèles. D’autre part, si le baptême pouvait être
    dissout à chaque péché mortel commis par un baptisé, alors la confession serait parfaitement
    inutile et il suffirait au fidèle de demander à nouveau le baptême pour obtenir le pardon.
    Christos ayant institué la confession qui pardonne les péchés, aucun péché ne peut donc
    résister à une confession vraie et sincère car la puissance de pardon de Dieu est comme Lui-
    même : infinie. L’existence seule de la confession confirme par elle-même l’explication de
    l’apparente contradiction dans les paroles de Christos : la confession restaure l’état de grâce
    d’un baptisé tombé dans le péché et ré-infuse la grâce du baptême dans son âme, le faisant à
    nouveau vivre aux yeux de Dieu, et revivifiant en lui les vertus théologales de Foi, de Charité
    et d’Espérance.

    Pour le peuple de Dieu,


    Aaron de Nagan,
    archevêque de Césarée.

    Aristokolès de Valyria,
    évêque de Agen.


    Avec la participation de Tibère de Plantagenêt, archevêque de Rouen, Aymé von Frayner-
    Embussy, archevêque d’Arles, doyen du Séminaire de Provence, légiste pontifical et
    théologue auprès de la Congrégation du Saint-Office, Aegon de Valyria, évêque d’Autun,
    légiste pontifical et scripteur auprès de la Congrégation du Saint-Office, Pie de Valence,
    évêque de Langres, légiste pontifical et scripteur auprès de la Congrégation du Saint-Office,
    Overnas de Chypre, archevêque de Malines.

    ________________________________


    Texte théologique et dogmatique sur les fondements du sacrement du baptême.
    Donné et entériné à Rome par le Sacré-Collège sous le pontificat du Très Saint Père Innocent
    VIII le huitième du mois de septembre, le dimanche, de l'an de grâce MCDLXI.

    Publié et cacheté Son Éminence Aaron de Nagan, Archichancelier du Siège-Apostolique, le
    huitième jour du mois de septembre, le dimanche, de l'an de grâce MCDLXI.



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